7 – Performances humaines

7.1 – Les limites physiques

La VISION : entre 70 et 75% des infos au cerveau. champ de vision horizontale de (200) 220° et champ vertical de (130) 140°.Vision binoculaire qui permet de couvrir une zone importante et de relever les reliefs et profondeurs.

Vision centrale très précise = 2° d’ouverture

Vision périphérique = vision des mouvements et des contrastes. Se fatigue en premier

La RETINE : composée de capteurs en cone et en batônnets

l’IRIS : adapte le diamètre de la pupille en fonction de la luminosité. Dilatation la nuit pour une meilleure visibilité. Adaptation de 20 à 30 minutes

Les pathologies

  • myopie :flou avec augmentation de la distance
  • Hypermétropie : floue de près. L’hypermétropie est un défaut visuel dû à un œil trop court ou à une cornée trop plate. L’image nette des objets regardés ne se projette pas directement sur la rétine mais se forme en arrière, rendant floue la perception des objets proches, contrairement aux myopes.
  • Presbytie : vieillissement de l’oeil
  • Astigmatisme : manque de netteté du à la déformation de la cornée et du cristallin
  • fatigue : amoindrissement des capacités du pilote

Perte de performance après 6 à 8h d’activité.

7.2 – Limites psychologiques

Perception du télépilote : perception grâce aux sens, forcément incomplète

Vigilance : liée au système nerveux, permet de réagir à l’environnement

Attention : capacité à se concentrer, effet tunnel

Stress : réaction de l’organisme, mieux vaut bien préparer son vol.

Décalage horaire : si long voyage, une semaine pour se réadapter. 60 à 90 min par jour de récupération

Anxiété : crainte situation future

Mémoire :

  • court terme = 5 à 8 informations pour 30 à 40 secondes – mémoire tampon
  • mémoire long terme = illimitée mais longue d’accès, donc pré-activation par répétition
  • sensorielle = stimuli par les sens

Prise de décision : anticipation, analyse, décision impartiale, bonne préparation

Erreurs : mauvaises prises de décisions, donc bonne préparation, maîtrise des procédures d’urgences, conduite à tenir..

Substances psychoactives : proscrire

Effets indésirables de l’alcool = au dessus de 0.3gr

L’attention : mécanisme par lequel notre conscience se consacre à un sujet précis.


QCM

Dans le cadre d’un vol en immersion sans vue directe du télépilote sur l’aéronef, il est nécessaire : Qu’un second télépilote conserve l’aéronef en vue de façon permanente. Il s’agit d’une pratique possible dans les scénarios S-1 ou S-3 à condition qu’il y ait un deuxième intervenant gardant l’aéronef en vue et qu’il soit équipé d’une télécommande permettant une prise de contrôle de l’aéronef à tout moment.

Le briefing réalisé préalablement au vol peut être associé à : Un rappel des points de vigilance associés à la mission.

L’augmentation de la force du vent pendant un vol a pour effet : 1 – d’accroitre le stress chez le télépilote. 3 – de rendre les déplacements plus complexes. 4 – de réduire l’autonomie de la batterie.

Vous êtes en mission en scénario S1, votre aéronef sans équipage à bord est défaillant et vous essayez de retrouver des conditions de vol correctes sans y parvenir : Je dois immédiatement mettre fin au vol en arrêtant les moteurs. De plus, si un dispositif de protection des personnes au sol est requis, le pilote à distance doit l’activer sans délai.

Votre aéronef sans équipage à bord ne respecte pas le plan de vol programmé, vous devez : Mettre en œuvre un atterrissage d’urgence.

Quand est-ce que le télépilote doit mettre en place une zone de protection des tiers ? Systématiquement afin d’éviter les risques pour les tiers en cas d’atterrissage d’urgence ou de crash.

Le compte-rendu d’événement doit : Etre rédigé si une situation anormale est rencontrée par le télépilote.

Lorsque le télépilote est capable de maintenir une vue directe sur l’aéronef tout en ayant une vision claire de son environnement, ce qui lui permet de détecter tout autre aéronef approchant et d’éviter les collisions, on parle alors d’un vol : En vue directe. Un vol « en vue directe » ou « à vue », aussi connu sous le terme anglais « Visual Line Of Sight (VLOS) », se réfère à un type de vol où le télépilote doit être capable de voir l’aéronef sans aide visuelle à tout moment (à l’exception de lunettes correctrices standard).

Vous avez la priorité et vous vous apprêtez à dépasser un autre aéronef : Vous conservez votre vitesse et votre cap. L’aéronef télépiloté cédant le passage à un autre aéronef ne doit ni passer dessus, ni dessous, ni devant et l’aéronef qui a la priorité doit garder sa vitesse et son cap. Il y a des règles à respecter pour éviter les abordages : • Si deux aéronefs se rapprochent de face (ou presque de face générant un risque d’abordage), chacun d’eux bifurquera à sa droite. • Si deux aéronefs se trouvent à un niveau similaire sur des routes convergentes, celui qui verra l’autre sur sa droite devra s’en écarter.

Par vent fort, vous souhaitez réaliser un vol stationnaire avec votre aéronef équipé d’un GPS : Je n’interviens pas sur les commandes et laisse l’assistance du GPS maintenir mon aéronef sur sa position. Un drone équipé d’un système GPS a la capacité de maintenir une position stationnaire même en présence de vent. Il utilise son GPS pour connaître sa position et utilise ses moteurs pour compenser tout mouvement non intentionnel, comme celui causé par le vent. Quand un vent important fait dévier votre drone, celui-ci va automatiquement essayer de revenir à sa position initiale, grâce à son système de positionnement GPS.

Comment réaliser un débriefing efficace ? On le réalisera immédiatement après le vol. Le débriefing est impératif, doit être concis et réalisé au plus tôt après achèvement de la mission. Le débriefing comprend les éléments importants ainsi que les erreurs et anomalies rencontrées pendant le vol. Il comprendra les points positifs et les points négatifs afin de minimiser le risque qu’ils ne se reproduisent lors de prochains vols.

Quel est l’objectif d’un briefing ? D’identifier les réactions et procédures à mettre en œuvre en cas de survenance d’une situation probable ou pouvant compliquer le vol ou être à risque.

Voici différentes caractéristiques d’un bon débriefing : 1 – Il doit être réalisé immédiatement après la mission. 3 – Il doit être court et se baser sur un modèle réutilisable.

Vous disposez d’un aéronef de type multirotor avec GPS et souhaitez diminuer l’effet du vent rencontré par votre aéronef, vous : Diminuez l’altitude du vol. En diminuant l’altitude de l’aéronef, le vent perdra en intensité.

Comment assurer une bonne cohésion entre les parties prenantes d’une mission ? Il sera nécessaire d’assurer une bonne cohésion de l’équipe avec un briefing avant le vol et débriefing immédiatement après le vol.

Dans le cadre d’un vol en immersion rendant nécessaire la présence d’un second télépilote, ce dernier : Est considéré comme le télépilote et a la responsabilité de la sécurité de la mission.

Vous réalisez un vol en scénario S1 ou S3 et profitez d’un retour vidéo et d’une bonne perception de l’aéronef comme de son environnement : Vous pouvez réaliser ce vol sans être aidé par un second télépilote. Vous conservez une bonne perception de l’aéronef et de son environnement, cela vous permet de réaliser votre vol sans l’assistance d’un second télépilote. Lorsque des conditions de perception justes et appropriées sont maintenues, disposer d’un retour vidéo ne rend pas nécessaire un tel accompagnement.

Un compte rendu d’événement comporte la description de l’événement, de ses conséquences ainsi que : La ou les mesures identifiées et adoptées permettant de limiter le risque de reproduction de cet évènement.

Sélectionnez la proposition mentionnant les éléments ayant une incidence sur l’autonomie du drone : 1 – la température sur le site de l’opération, 2 – la capacité de charge de la batterie, 3 – le diamètre des hélices, 4 – la hauteur de l’aéronef télépiloté, 5 – la densité de l’air, 6 – la masse de l’aéronef.

Que se passe t’il en cas de surcharge de votre aéronef : Les moteurs peuvent surchauffer. La hausse de la charge utile du drone peut amoindrir les performances de l’aéronef, augmenter sa distance de freinage et créer une surchauffe des moteurs.

Le but de la notification, le traitement et la surveillance des événements de sécurité réalisé par le biais du compte-rendu d’événement est : D’améliorer la sécurité des vols sans répartir de responsabilités.

Vous êtes à bord d’un aéronef habité, comment réagir lorsqu’un autre aéronef habité arrive sur votre gauche à la même altitude ? Vous avez la priorité.

Sélectionnez la proposition correspondant à un vol en immersion : Vol en scénario S1 et S3 sans que le télépilote n’ai la vue directe sur son aéronef.

Par vent fort, vous souhaitez réaliser un vol stationnaire avec votre aéronef sans assistance GPS : Je mets en œuvre un roulis à l’opposé du sens du vent pour que l’aéronef retrouve sa position initiale. Si votre aéronef n’est pas équipé d’un GPS, vous devrez compenser manuellement l’action du vent par une action sur les commandes.

Sélectionnez la situation pouvant être qualifiée d’anormale : L’intrusion d’un individu dans la zone de vol.

Sélectionnez le ou les scénarios concernés par le compte-rendu d’événement : Tous les scénarios.

Vous réalisez un vol avec votre aéronef sans équipage à bord et constatez une perte de signal radio : Vous entamez une procédure d’atterrissage d’urgence après avoir cherché à retrouver une situation de vol normal dans un délai raisonnable.

Vous constatez que votre aéronef sans équipage à bord évolue anormalement et sort de la zone de vol définie : Vous cherchez à retrouver une situation de vol normal dans un délai raisonnable et procédez à un atterrissage d’urgence en cas d’anomalie persistante.

Quelle est la conséquence de l’utilisation de batterie LiPo par faible température ? La performance diminue.

Quel est l’objectif du briefing ? De mettre en avant l’objectif de la mission et d’anticiper les situations difficiles pouvant survenir.

Comment réagir lorsqu’un aéronef sans équipage à bord, identique au votre, arrive face à vous à la même altitude : Vous l’évitez par la droite.

Vous évoluez avec un aéronef sans équipage à bord en agglomération afin d’inspecter une toiture à une hauteur de 40 mètres. Sélectionnez le diamètre minimum du rayon de la zone de protection des tiers dans ses conditions : 10 m.

Dans quel scénario doit-on réaliser une analyse de sécurité ? Tous les scénarios.

Quand est-ce qu’est nécessaire l’assistance d’un second télépilote dans le cadre d’un vol en immersion ? Lorsque le télépilote évolue en scénario S1 ou S3 et ne dispose pas d’une bonne perception de l’aéronef et de son environnement.

Voici les informations présentes dans un bon briefing : 1 – Le matériel utilisé et les documents obligatoires. 2 – Problématiques potentielles identifiées sur le site. 3 – Les intervenants. 4 – La situation météorologique.

Sélectionnez ce que doit comporter un briefing réalisé avant le vol : 1 – la définition de la zone de décollage, 2 – les actions à entreprendre en situation d’urgence, 3 – l’objectif de la mission, 4 – l’identification du parcours de l’aéronef, 5 – les risques potentiels associés au vol.

Quel est l’objectif du débriefing ? De minimiser le risque de reproduction des anomalies rencontrées.

Les risques lors d’une évolution en scénario S2 sont : 1 – perdre la maîtrise de l’aéronef si le signal vidéo se détériore, 2 – d’être désorienté dans l’espace, 4 – ne pas pouvoir identifier l’environnement de l’aéronef en vol.

Les éléments pouvant être à l’origine de turbulences : 3 – l’instabilité de l’air, 4 – du relief associé à un vent fort.

Vous vous apprêtez à passer derrière un bâtiment avec des conditions de vent fort. Vous pouvez vous attendre à : Des turbulences. Le télépilote devra être attentif aux barrières présentes dans son environnement susceptibles d’engendrer des turbulences. Un vent instable et violent déchargera plus rapidement la batterie, dégradera la fluidité du pilotage et pourra représenter un danger.

Vous êtes à bord d’un aéronef habité, comment réagir lorsqu’un autre aéronef habité arrive sur votre droite à la même altitude ? Vous cédez la priorité.

Suite à un accident ou incident ayant des conséquences vis-à-vis de la sécurité du vol, vous êtes dans l’obligation de transmettre : Un compte rendu d’évènement à la DSAC. Il s’agit d’une obligation pour chaque télépilote de signaler par une fiche CRESUS les événements aéronautiques dangereux rencontrés. Ces événements devront être mentionnés sur le Manex de l’exploitant et sur sa déclaration de nombre d’heures de vol réalisée sur AlphaTango.

Sélectionnez le destinataire du compte-rendu d’événement : 1 – la DSAC

La fréquence de détresse aéronautique est : 121.500 Mhz

La zone d’exclusion des tiers assure : Que la distance horizontale minimale avec les tiers est conservée tout au long du vol. Ces dimensions varient en fonction des scénarios d’exploitation mais elle n’est jamais inférieure à 10 mètres et doit être d’au moins 30 mètres horizontalement de toute voie ferrée ou d’autoroute ouvertes à la circulation. Des demandes de dérogations peuvent être envisagées.

A propos de Didier Durand 135 Articles
Expert en Gestion internationale de Patrimoine et Solutions de Sécurité privée.